Un jour, je marcherai sur la pointe des pieds, pour ne pas réveiller mon mari qui dormira profondement. Et le prendre en photos en souriant naïvement. Et le regarder dormir jusqu'à cinq heures du matin. Et rire comme une enfant. Et embrasser ses paupières. Et s'endormir blottie dans ses bras chauds.
(ceci dit, je dis ça, mais j'ai le temps. Avant de se marier, il faudrait fréquenter un jeune homme (P'incroyable !). Et j'attends avec bonheur l'artiste qui comblera ma vie, mais surtout qui aimera Dieu. Grande parenthèse.)
Hier soir, au carrefour de Saint-Sulpice, une jeune fille s'est arrêtée devant moi et a dit "maman, comme elle est belle". J'ai ri de cette innocence si opulente dans ce petit corps si frêle. Ca valait une photo, c'est inéluctable. Mais mon appareil était caché dans mon sac et vous savez comme moi que ces moments sont soudains, naturels, sur le moment ; impétueux. Je fus donc un peu morne, jusqu'au trajet du RER.
Pour finir, parce que je ne suis pas adepte d'une vie étalée sur un blog au grand public (je préfère écrire des textes fictifs, n'est-ce pas), je vous laisse découvrir une artiste illustre. Il est indéniable d'ajouter que la toile de vie de cette fée est ma préférée.